L’OGC Nice va défier le PSG, dimanche prochain à Paris, avec un statut justifié de leader alors que les champions de France ont montré quelques signes inquiétants à Montpellier. C’est tout bénéfice pour le championnat de France de football.
« Ne vous inquiétez-pas, nous sommes là pour longtemps« . C’est ainsi que Nasser Al-Khelaïfi avait rassuré ceux qui s’interrogeaient sur le réel degré d’implication des nouveaux propriétaires du PSG (Qatar Sports Investments), au moment de leur prise de pouvoir en juin 2011. Plus de cinq ans plus tard, le président du club parisien est toujours bien en place et le club de l’état pétrolier a mis sa grosse patte sur la Ligue 1 avec un quatrième titre de champion consécutif décroché en mai dernier et un bonus conséquent symbolisé par un deuxième quadruplé national de rang. Du jamais vu dans l’histoire du football français.
Heureusement pour l’intérêt du Championnat, souvent décrié pour sa faiblesse et son manque d’attractivité, de jeunes Aiglons suscitent l’enthousiasme. L’OGC Nice occupe la tête du classement, contre toute attente et après 16 journées, ce qui est tout sauf du hasard. Surtout lorsque vous perdez vos meilleurs joueurs à l’intersaison (Ben Arfa, Germain, Mendy, Pied..) et votre entraîneur (Claude Puel), en grande partie responsable de la quatrième place obtenue lors de l’exercice précédent. Malgré cela, les Azuréens ont réagi de manière spectaculaire en misant sur un nouveau coach aux grandes vertus collectives.
Leipzig bouscule en Allemagne
Lucien Favre, l’ancien entraîneur de Mönchengladbach, a su rapidement imprimer une philosophie et un système de jeu à l’efficacité quasi constante quels que soient les joueurs utilisés. Contre Toulouse dimanche soir (3-0, 16e j.), le technicien suisse a dû se passer de Balotelli, décisif en début de saison, et de son capitaine et défenseur Baysse. Pas grave. Plea, Belhanda et Seri ont fait le travail pour offrir à l’OGC Nice une douzième victoire, et une avance de quatre points sur le PSG, troisième. Ce qui plante idéalement le décor de l’affiche de la 17e journée au Parc des Princes, dimanche prochain.
L’équipe d’Unai Emery marquée par une gifle reçue à Montpellier (3-0), les probabilités de voir les Niçois faire un coup à Paris ont certainement augmenté (les Parisiens ont perdu trois fois cette saison en championnat, dominés par des formations du sud: Monaco, Toulouse, Montpellier). On saura en partie si les Aiglons, hors de leurs bases et face à un adversaire sous pression mais remonté, possède les moyens pour ambitionner un peu plus qu’un rôle de trouble-fête. Leipzig fait de même en Allemagne et Leicester a ridiculisé tous les pronostiqueurs de la Premier League au printemps dernier. Autant de raisons de se dire: « Oui, nous pouvons« .
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