Revigoré par deux prestations convaincantes dans le championnat de France, l’Olympique de Marseille se présente devant l’opportunité d’enchaîner, d’ici la fin de l’année, face à des adversaires à sa portée. Pour enfin respirer.
La série préférée des Marseillais n’est pas Plus belle la vie (du moins on l’espère!) mais celle que pourrait réaliser l’OM jusqu’à Noël. La claque reçue à Monaco (4-0) n’a pas eu d’effets traumatisants dans les esprits des joueurs de Rudi Garcia. Au contraire. Après s’être remis sur pieds à Saint-Etienne (0-0, 15e journée de Ligue 1) puis face à Nancy au Vélodrome (3-0, 16e j.), les Olympiens peuvent envisager d’exploiter au mieux les quatre matches au programme jusqu’à la trêve. L’OM se déplacera vendredi à Dijon (17e journée), le 13 décembre à Sochaux (8e de finale de la Coupe de la Ligue), accueillera Lille cinq jours plus tard (18e j.) et se rendra à Bastia le 21 décembre (19e j.). Avec des certitudes.
Un constat illustré par les deux prestations abouties, quasi jumelles, livrées après le naufrage de Louis-II. Dans le Chaudron, comme devant Nancy, Bafetimbi Gomis et ses camarades ont dominé leurs adversaires, confisqué le cuir (plus de 60% de possession de balle), et se sont créé une ribambelle d’occasions franches. Sans encaisser de buts. « Le chemin à suivre est le match de Saint-Etienne. On a joué comme si on était chez nous« , soulignait Rudi Garcia, mercredi en conférence de presse. Le seul regret de ce match ? La nouvelle performance majuscule de Stéphane Ruffier. Sans les réflexes du gardien de l’ASSE, les Olympiens compteraient deux points de plus.
Cette frustration a été en grande partie dissipée par le net succès obtenu contre Nancy avec dans le rôle des buteurs, les trois attaquants alignés dans le onze de départ: Thauvin, Gomis et Njié. On sait à quel point la confiance est dépendante du fait de marquer chez les joueurs dont c’est la mission principale. On insiste encore sur le rayonnement du jeune Maxime Lopez (19 ans). Quelle éclosion! Formé au club, une fierté pour le club provençal (qui n’a sorti que trop rarement ses pépites), le milieu de terrain s’impose à chaque rencontre comme un élément clé du schéma de jeu voulu par Rudi Garcia. Un bon résultat à Dijon validerait toutes ces promesses. Un bon résultat seulement.
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