L’équipe de France de football appartient à la catégorie des sérieux outsiders, pour ne pas dire favoris, pour le titre mondial en Russie. Didier Deschamps et ses gars sont programmés pour cela. Mais en cas de fiasco total, Zinedine Zidane incarnerait la solution idoine.
En football, tout est possible. Et dans les contrats ? Lié à la FFF jusqu’en 2020, Didier Deschamps n’est pas pour autant enchaîné à son président Noël le Graët, en cas de couac retentissant en Russie. Si le sélectionneur français ne remplissait pas son ambitieux objectif lors de la prochaine coupe du monde, on peut légitimement admettre que son avenir chez les Bleus pourrait être remis en question. Envisageons l’hypothèse humiliation. L’équipe de France de football ne franchit pas le premier tour du Mondial 2018. Le président de la fédération ne se trouverait-il pas dans l’obligation de débarquer DD ?
Les règles en vigueur en club, (un entraîneur prend la porte quand il n’a pas les résultats suffisants aux yeux de sa hiérarchie), s’appliquent également en sélection. Et à en croire quelques sondages récents réalisés dans le monde des réseaux sociaux, le successeur de Deschamps est déjà trouvé: Zinedine Zidane. Un choix logique après la décision du Marseillais de quitter le banc du Real Madrid au sommet, quelques jours après avoir conquis une troisième C1 de rang (la 13e pour le club espagnol), fait unique pour un entraîneur.
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— La Provence (@laprovence) May 31, 2018
En supposant maintenant la fourchette haute, la plus optimiste, les footballeurs français deviendraient champions du monde le 15 juillet à Moscou. Mais n’est-ce pas finalement ce qui attend Didier Deschamps ? Dans le « business-plan » souhaité par les responsables tricolores, les Bleus sont presque programmés pour cela. Deschamps a eu la Coupe du monde 2014 (quart de finaliste contre l’Allemagne futur vainqueur) et l’Euro 2016 (Finaliste malheureux face au Portugal) pour faire grandir ses joueurs.
Depuis sa prise de fonction à l’été 2012, Didier. Deschamps a donc disposé du temps nécessaire pour que le rendez-vous russe soit celui de l’apothéose. D’autant que le niveau des meilleurs footballeurs français fait le bonheur des plus grands clubs, une constante observée depuis un quart de siècle environ. Tout semble prêt pour fêter dignement les 20 ans du 12 juillet 1998.
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