L’arrogant Suédois a quitté la Ligue 1. Alors qu’il pourrait se diriger vers Manchester United ou Los Angeles, on ne regrettera que son talent de footballeur.
Oui, du balai. A l’exception des fanatiques du PSG version crédit illimité, on ne te regrettera pas vraiment Zlatan, si tu permets que l’on t’appelle par ton prénom. Sa Majesté est tellement grande que j’ose t’interpeller en te tutoyant. D’accord, ce discours sent le journaleux un peu aigri ou tout simplement le supporter marseillais encore frustré de la nouvelle correction reçue par son équipe face aux gars de la capitale. OK, je l’avoue. Je suis dans la seconde catégorie. 48 heures après le 4-2 encaissé au Stade de France, je l’ai encore mauvaise. Normal, j’ai bien cru, quand l’improbable Thauvin a égalisé, que l’on tenait l’exploit de l’année : battre enfin le grand PSG (ça fait mal au cœur quand même de le dire). La frustration vient sûrement de là. Et la fierté dans tout ça ? On craint dégun ! Et bien si.
Ibra, qui nous a encore planté deux buts samedi (avec une passe décisive), a bien fait de dire au revoir à Paris. Sans lui, le PSG sera peut-être affaibli la saison prochaine et l’OM pourra peut-être en profiter. On en est réduit à ça… Après avoir frôlé la descente, car il s’agissait bien de cela, l’avenir est des plus inquiétants bien que Margarita ait (enfin!) décidé de vendre. Mais en ce 23 mai 2016, toujours pas de repreneur ou de piste sérieuse menant à un candidat crédible. Pas de Jack Kachkar s’il vous plaît ! Le budget olympien devrait être réduit de 30% pour passer en dessous des 100 millions d’euros. Où va-ton avec ça ? Droit dans le mur. La Commanderie ne possède pas les ressources du centre de formation de Lyon, par exemple, capable de sortir des jeunes pros et les faire progresser, pour arriver cette saison à une belle deuxième place finalement, vu le début assez compliqué de la bande à Jean-Mich.
L’option soleil de Californie
Adieu Zlatan et bon vent, je ne regretterai pas ton arrogance, ta façon irrespectueuse de t’adresser aux arbitres et à tes collègues sur le pré, de les considérer comme tes larbins, rangés dans la catégorie des êtres inférieurs, du haut de tes 15 millions d’euros de salaire par an. Je ne me souviens pas qu’en Italie, quand tu portais le maillot de la Vieille Dame et de l’Inter, ou en Catalogne, embelli par la tunique blaugrana, tu te sois montré aussi critique envers le pays dans lequel tu vivais. Peut-être parce que tu jouais pour des institutions du football. Je ne renierai jamais en revanche tes qualités de footballeur, souvent en dehors de la norme. Mais cela on le savait depuis longtemps, bien avant que tu ne débarques à Paris, devant ton public de théâtre. Et maintenant ? Où seras-tu après l’Euro ?
Les rumeurs sont nombreuses et parfois fantaisistes. On est quasiment certain que tu ne retrouveras pas un mécène aussi généreux que le Qatar. Encore que du côté de MU… A moins de choisir la Chine, présenté comme le nouvel eldorado du ballon rond ? Non. Un petit séjour à Los Angeles chez l’ami Beckham en MLS ? Oui, d’autant que Madame et les enfants apprécieraient la douceur de la région tandis que Monsieur pourra continuer à martyriser les défenses. Histoire que son ego n’ait pas à souffrir. Mais si tu venais signer à l’OM, hypothèse purement pratique, je reverrais peut-être mon jugement…
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